• L'Allemagne va racheter et rénover une centaine de chars de combat pour les réintégrer dans ses forces armées, a annoncé samedi le ministère de la Défense. L'armée de terre comptera à l'avenir 328 chars de type Leopard II prêts au service, au lieu des 225 prévus.


    Le magazine allemand "Der Spiegel" - qui a révélé l'information, confirmée ensuite par le ministère - estime que cette décision a été prise en raison du relèvement de l'état d'alerte à l'OTAN à cause de la crise ukrainienne.


    Le ministère de la Défense souhaite "mieux équiper certaines structures dans leur ensemble", a-t-il précisé samedi. "La capacité de réaction de l'OTAN joue évidemment un rôle. Mais de nombreux facteurs jouent également un rôle dans cette décision. On ne peut pas rapprocher cela aussi facilement", a-t-il expliqué.


    Ces chars, qui avaient été vendus à l'industrie, devront être rénovés pour intégrer les technologies appropriées. Leur modernisation doit débuter en 2017.


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  • Six maîtres d'équipage âgés de 22 à 27 ans devront répondre devant un tribunal de mutinerie, coups et blessures aggravés et séquestration en bande à bord d'un navire militaire, lors d'une escale au Liban en février.

    Six marins allemands vont être jugés pour «mutinerie»

    Six marins de l'armée allemande vont être prochainement jugés pour «mutinerie», pour avoir agressé et ligoté un supérieur hiérarchique à bord d'un navire lors d'une escale au Liban en février, a annoncé le parquet de Rostock (nord-est) vendredi.

    «A ma connaissance, il n'y a jamais eu d'autre renvoi devant un tribunal pour mutinerie dans la Marine allemande», a indiqué le porte-parole adjoint du ministère de la Défense, Christian Dienst, lors d'une conférence de presse gouvernementale régulière.

    Six maîtres d'équipage âgés de 22 à 27 ans devront répondre de mutinerie, coups et blessures aggravés et séquestration en bande à une date qui n'a pas encore été fixée, des faits commis sur leur supérieur, un second maître, pour se venger de son comportement qu'ils avaient jugé insultant.

    Profitant d'une escale dans le port de Beyrouth de la vedette Hermelin, ils s'étaient saisis du marin dans sa cabine, l'avaient ligoté à une table avec du ruban adhésif, et avaient écrit sur ses jambes «Ici vivent les Mongos».«Mongos» est un raccourci pour «mongoliens», un terme apparemment couramment employé sur le navire mais très insultant, selon le parquet de Rostock, interrogé par l'AFP.Le supérieur en question aurait d'ailleurs lui-même employé ce terme pour désigner les six marins, ce qui aurait provoqué leur ressentiment.L'un des agresseurs avait pris une photographie de la scène, avant qu'un autre soldat n'intervienne pour libérer l'officier agressé.Ce dernier n'a pas été sérieusement blessé, mais le parquet a néanmoins retenu la qualification de «coups et blessures aggravés» car l'agression a eu lieu en bande, a expliqué le parquet.La seule accusation de mutinerie peut valoir de 6 mois à 5 ans de prison aux marins.Après le procès, ils risquent en outre des sanctions disciplinaires, a ajouté le porte-parole du ministère de la Défense.

     


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